Adeptes des réseaux sociaux, vous aurez reconnu l’un des hashtags les plus en vogue du moment ! Loin de n’être qu’un phénomène virtuel, la « vanlife » s’est installée comme un véritable mode de vie dont les valeurs sont le minimalisme et la connexion avec la nature.
Voici quelques infos utiles sur cette façon de vivre et de voyager qui pourrait bien vous séduire.

VanLife ou Road trip ?
Derrière ces mots se cachent deux définitions bien différentes. D’un côté, il y a ceux qui aiment prendre la route sur des centaines ou milliers de kilomètres, avec un itinéraire prévu, ou non, et qui choisissent de dormir dans des hôtels. Ceux-ci font ce qu’on appelle un road trip mais ne vivent pas l’expérience de la vanlife.
La vanlife prend son sens lorsqu’on voyage avec sa voiture, son fourgon ou son van, aménagé avec un matelas, et qu’on y dort dedans. Peu importe que vous ayez un van flambant neuf ou une voiture break dans laquelle vous avez installé un matelas et des rideaux. Le simple fait de vivre l’aventure et de renoncer à un certain confort vous place dans la catégorie des « vanlifers ». Partageant des valeurs comme celles du minimalisme et de la proximité avec la nature, ces voyageurs à l’état d’esprit similaire, prônent également la liberté. La liberté de bouger au gré de ses envies. De se réveiller dans un décor différent chaque matin. Que ce soit pour un voyage sur une durée limitée ou pour une période indeterminée, les vanlifers ont tous la même démarche ou le même besoin : s’extraire d’une vie sédentaire et du stress quotidien pour se retrouver et se rapprocher de soi et de la nature.
Les contraintes de la vanlife
Comme toujours, et ce même si les photos léchées d’Instagram semblent décrire la vanlife comme un mode de vie de rêve, celui-ci est néanmoins déclencheur d’un certain nombre de contraintes importantes à prendre en considération avant de décider de tout plaquer pour faire le tour du monde en van.
La première contrainte étant l’espace réduit. Si votre démarche est d’expérimenter le minimalisme, l’exercice sera intéressant! Car en effet, le nombre d’objets qu’on peut ranger dans moins d’une dizaine de m2 est vite atteint. Il vous faudra apprendre à vous poser les bonnes questions. A savoir :
Avec quoi je conduis, mange, dors, me lave, vais aux toilettes, range et nettoie le van. Puis en adéquation avec vos besoins secondaires : Avec quoi je m’occupe et m’amuse. En répondant à ces questions, apprenez à réduire au strict minimum vos réponses et à les prioriser.
L’autre inconvénient qu’engendre l’espace réduit est celui, bien entendu, de s’enguirlander plus souvent avec la personne qui partage votre van, et ce pour tout et n’importe quoi. Devoir partager un tout petit espace n’est pas évident et demande du respect, des règles et de l’organisation. D’où l’extrême importance de choisir avec conscience la personne qui sera votre compagnon de route! Se connaître très bien et avoir des caractères compatibles est le minimum pour que la vie de rêve ne vire pas au cauchemar.
Seconde contrainte : l’hygiène. Même si plusieurs solutions s’offre aux vanlifers pour se laver et soulager leurs besoins naturels, il est évident que tout cela reste moins facile que d’aller dans sa salle de bain ou ses WC, chez soi au chaud. Néanmoins, les solutions pour rester propres en voyage sont largement accessibles : douche solaire installée à l’extérieur de son van, gant de toilette et bassines, douches publiques, douches de campings, lacs et rivières ou lingettes en dernier recours (par souci d’écologie). Quant aux wc, quand on est en pleine nature, la pelle et la lampe de poche sont de bons alliés, tout comme l’accessoire permettant aux femmes d’uriner debout n’importe où (le Go Girl, par exemple). Sinon, restent bien sûr, les WC des aires d’autoroutes, des supermarchés, des restaurants ou cabines de WC publics dans les villes.
Troisième contrainte : l’électricité. Si vous ne dormez pas toutes les nuits sur des places équipées pour les van et camping car ou alors dans des campings, l’électricité deviendra problématique. Car soyons réalistes. Si s’éclairez à la lampe de poche est rigolo un soir ou deux, très vite cela devient lassant et notre confort basique nous manque. La solution à cela, s’équiper d’une batterie secondaire accompagnée d’un convertisseur. Pour les petits appareils, une prise 12V suffira.
Ou s’arrêter pour dormir ?
Même si voyager en van ou en fourgon aménagé donne des ailes et peut déconnecter quelque peu de la réalité de notre monde civilisé, la loi des pays qu’on traverse n’est pas à ignorer. Celle qui concerne le plus les vanlifers est l’autorisation ou l’interdiction de faire du camping sauvage. (Certains pays sont néanmoins plus tolérants que d’autres!) Mais lorsque s’arrêter n’importe où dans la nature pour une nuit est interdit, d’autres alternatives sont néanmoins proposées. A cet effet, de formidables applications pour smartphones existent et sont régulièrement alimentées par la communauté des vanlifers et des camping-caristes. L’application Park4Night est l’une des plus connues. A télécharger pour partir, rouler et vivre l’esprit tranquille!
Louer ou acheter son van ?
Voilà encore une question primordiale avant d’envisager d’adopter la vanlife. Pour répondre à cette question, tout dépendra de votre projet. Si vous avez l’intention de voyager régulièrement avec votre van, sans hésitation l’achat sera le plus avantageux. Si, comme beaucoup, vous partez en road trip 1 mois aux Etats-Unis ou en Australie, la location sera plus rentable. Les compagnies de location de camping car et de vans sont nombreuses, et vous êtes assuré de ne pas vous embêter avec des pannes et ennuis techniques qui pourraient arriver sur un véhicule d’occasion affichant déjà quelques années dans les pneus. En revanche, si votre road trip s’étale sur plus de 2 mois, l’achat sera souvent la meilleure option, d’autant plus que vous pourrez revendre votre véhicule avant de quitter le pays. Quoi qu’il en soit, et quelle que soit la solution préférée, ne négligez pas votre « monture ». Ayez bien conscience que votre van peut être votre meilleur ami comme votre plus gros boulet. L’importance de bien le choisir est cruciale. N’hésitez pas à prendre quelques minutes pour vous poser les bonnes questions quand vous êtes en présence d’une occasion ou sur le point d’acheter – parfois un peu vite – un véhicule. D’ailleurs, n’achetez jamais dans la précipitation ! Votre van fera partie intégrante de votre équipage d’aventure et en ce sens, le choisir avec soin est la base d’une expérience réussie.
Conclusion
Que vous souhaitiez voyager avec plus de liberté et de spontanéité ou que vous vouliez carrément tout quitter et vivre la vanlife à fond avec comme seul point d’attache, l’itinérance, l’achat d’un van ou d’un fourgon aménagé est sans aucun doute une belle expérience à vivre. Dès le moment où le projet commencera à habiter votre esprit, c’est un monde qui s’ouvrira à vous. Un univers sans limites, riche d’aventures, de rencontres qui vous offrira de vous reconnecter à l’essentiel, aux choses simples, à la nature et de vous déconnecter du matériel !

Vous avez tout à y gagner ! Alors, quand est-ce que vous partez ?
Article partager par: https://lavieboheme.ch